Joyaux Noirs

Publié le par Marie

Joyaux Noirs

☆ ☆ ☆

Hello Hello!

Un peu comme avec le dernier roman de Leigh Bardugo (dont l'article est ici), j'ai eu envie de vous parler de ce bouquin sans même l'avoir terminé.
J'en suis actuellement à la moitié, et mon avis est assez... mitigé.

 

Ne sachant pas tellement comment vous résumer l'histoire, je vous met ici le petit texte en quatrième de couverture :

"Le Sombre Royaume se prépare à l’accomplissement d'une ancienne prophétie: l'arrivée de sa Reine, la sorcière qui détiendra un pouvoir plus grand que celui du Sire d'Enfer lui-même. Mais celle-ci est encore jeune, influençable et vulnérable face à ceux qui voudrait la pervertir. Or, quiconque la tient sous sa coupe contrôle la Ténèbre. Ainsi commence un impitoyable jeu d'intrigues, de magie et de trahisons, opposant trois hommes, trois ennemis jurés, dans lequel la haine et l'amour sont les armes... et dont le trophée est le sort d'un monde tout entier."

Je n'ai pas lu la quatrième de couverture avant de commencer le livre, je l'ai simplement acheté pour son auteure que j'affectionne particulièrement depuis mes lectures de Meg Corbyn. Donc, vous l'aurez compris, je ne savais pas du tout dans quoi j'allais m'embarquer lorsque j'ai commencé ce roman.

Un peu comme Meg Corbyn justement, c'est une histoire à plusieurs voix. Le narrateur reste externe (c'est donc la troisième personne qui est employée), mais le lecteur assiste aux différentes pensées de chaque personnages lors de changements de chapitres ou de paragraphes.

Au niveau de l'histoire, je la trouve prenante. A la différence de Meg Corbyn, il n'y a pas tellement de détails sur le quotidien des personnages: les éléments donnés sont bruts, dans l'unique objectif d'aller droit au but.

J'ai été surprise dés les premières pages par le contenu même du roman: il s'agit en fait d'un roman... sexy, et le lecteur se retrouve de suite face à des allusions sexuelles. Mais ce n'est pas ce qui m'a dérangé le plus ici. Dans Charley Davidson, de Darynda Jones (dont il ne me semble pas vous avoir fait d'article... pourtant, c'est un roman de Bit Lit qui vaut le détour! Promis, j'essaye de vous faire un article dessus au plus vite...), il y a certain passages... crus, on va dire. Mais la lecture est plus facile, à aucun moment je ne me suis sentie mal à l'aise. Alors qu'ici, les descriptions sont vraiment plus... dures (non ce n'est pas un mauvais jeu de mot...). Ce qui m'a le plus dérangée, c'était l'inceste. A de nombreuses reprises je me suis dis: "non, j'ai dû mal lire, ce n'est pas possible", et en fait si, j'avais bien lu. Qu'il y ait des scènes de sexe, passe encore, mais entre la mère et le fils...

Attention, il s'agit là d'un avis purement personnel. C'est un roman qui a été apprécié par une majorités de lecteurs, et il faut avouer que la plume et belle, et l'histoire de fond n'est pas mauvaise.

De nombreux personnages font leur apparition au fur et à mesure, il est facile de s'y perdre. Néanmoins, chacun est décrit de façon à ce que le lecteur ait une idée précise de qui est qui. Les noms sont originaux et les lieux sont bien distincts (même si, eux aussi, sont nombreux).

Je ne vais pas dire ici que j'ai été déçu par Anne Bishop, loin de là. Disons que j'ai été surprise: ce roman n'a rien à voir avec Meg Corbyn (ce qui est normal bien entendu). Mais la plume reste superbe, il est facile de plonger dans cet univers fantastique aux allures d'enfer moderne.

Passionbouquin

— J’ai préparé ta chambre juste comme il faut. Coquette et douillette. Peut-être qu’après le dîner nous pourrions nous asseoir et bavarder plaisamment, hum ?

Elle se tourna vers l’entrée en balançant les hanches d’un air provocant.

Daimon en fut immédiatement agacé.

— Je devrais me montrer plus conciliant et fourrer la tête entre vos jambes, vous voulez dire. (Il ne tint pas compte du hoquet outré.) Je ne serai pas plus accommodant, MÈRE. Pas ce soir. Aucun soir.

Publié dans Bit Lit

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